GAËLa eu 5 ans ! Bon anniversaire Gaël ! Le loup On ne m'aime pas du tout mon poil n'est pas doux doux doux On ne m'aime pas du tout je vis au fond de mon trou On ne m'aime pas du tout on me chasse de partout On ne m'aime pas du tout on m'appelle méchant loup On ne m'aime pas du tout et je hurle comme un fou Haou !!! Le loup, le renard et Leloup ne nous mangera pas! E. Gravett Kaléidoscope 13€. isbn: 978-2-87767-700-4. Il est tout doux, tout tendre ce loup. Comme Emily Gravett sait les dessiner, attachant dès le premier regard. Ils sont minions aussi les trois petits cochons, fiers d’avoir dompté le terrible loup. Ils en font un spectacle, ils paradent et vont montrer Voicile loup !!!!! La semaine du loup. Lundi vert, tout va de travers. Mardi rouge, il faut que ça bouge. Mercredi rose, je fais une pause. Jeudi bleu, j’ai le poil soyeux. Tape tape dans tes mains ! Tape, tape dans tes mains, Lève, lève les deux mains, Quand on chante, Fais-moi coucou, Quand on chante tous ensemble ! Fais-moi coucou de très loin ! Frotte, frotte tes deux mains, Compte les doigts de ta main, Quand le sable, Dis-moi combien, Quand le sable colle aux doigts ! Lexposition "Les comptines des ptits loups" est à destination des tout-petits. Elle s'adresse particulièrement aux enfants des crèches et écoles maternelles et est disponible à la location pour tout type de durées et tout type de structures comme les médiathèques, bibliothèques, crèches et autres bibliothèques départementales. comptinesanimaux Le loup On ne m'aime pas du tout mon poil n'est pas doux doux doux On ne m'aime pas du tout je vis au fond de mon trou On ne m'aime pas du tout on me chasse 6– Cherche sur ce site dans le mini-dossier « Le loup » le titre de cette comptine : On ne m'aime pas du tout mon poil n'est pas doux doux doux On ne m'aime pas du tout je vis au Aprèsson entretien avec la Reine, Loup décida d'aller se promener dans Londres (la capitale de l'Angleterre). Il découvrit une magnifique horloge appelé Big Ben, il vit des bus rouges à 2 étages que l'on appelle Bus Impérial, il a aussi vu de beaux écureuils roux dans un grand parc. Contrairement à la France, ici on ne paie pas avec Cinqet six moutons tout bleus S’en vont traverser le feu Un vieux loup de prétentaine Glace le sang dans les veines Cinq et six moutons tout bleus S’en vont traverser le feu Jeudi Sept et huit moutons tout verts S’en vont traverser l’hiver L’eau gèle dans les fontaines Je vois le loup qui s’amène Sept et huit moutons tout verts Vouspouvez visiter le site de Corinne Albaut ICI ou jeter un coup d’œil à sa chaîne YouTube. Le loup. On ne m’aime pas du tout Mon poil n’est pas doux, doux, doux. On ne m’aime pas du tout Je vis au fond de mon trou. On ne m’aime pas du tout On me chasse de partout. On ne m’aime pas du tout On m’appelle méchant loup. 6vMD. Le loup On ne m’aime pas du tout Mon poil n’est pas doux doux doux On ne m’aime pas du tout Je vis au fond de mon trou On ne m’aime pas du tout On me chasse de partout On ne m’aime pas du tout On m’appelle méchant loup On ne m’aime pas du tout Et je hurle comme un fou Haou !!! Je suis enseignante d’une classe de grande section. Nous utilisons plutôt des comptines, des poésies simples ou des albums lus pour transmettre ce genre de message. Nous avons travaillé cette poésie en classe pour dire qu’il faut accepter et aimer l’autre même s’il est différent mais aussi en phonologie pour le repérage du son ou ». La signification de l’acceptation de l’autre avec ses différences est évoquée d’une manière claire. D’autre part, le fait que le loup, malgré sa puissance, dise qu’on l’appelle méchant loup et qu’on ne m’aime pas du tout montre qu’il est vexé parce qu’on le juge à cause de son poil qui n’est pas doux, qu’il a besoin de l’amour des autres et ne veut pas être seul. C’est ce que nous apprenons aux enfants de la maternelle comment vivre ensemble et accepter les autres. Ce qui pourrait être un motif très enrichissant pour créer un échange d’idées et travailler alors le langage et le vocabulaire. Navigation des articles Dans l’article de Luc Collès, les notions de dissonance cognitive, de culture partagée et de décentration m’ont interpellées. En outre, il est intéressant de comprendre que les différences culturelles ne constituent pas un obstacle mais peuvent au contraire, devenir un enrichissement mutuel pour les élèves, pourvu qu’on puisse s’appuyer sur elles et les exploiter. Les classes avec de la mixité sociale sont intéressantes pour cela, car il est plus facile de rencontrer des cultures différentes et de les confronter entre elles. Cependant, l’hétérogénéité culturelle peut amener à des conflits et créer de la dissonance cognitive chez l’élève. C’est-à-dire que par l’ethnocentrisme, l’élève peut être en rejet, en désaccord, en opposition par rapport à une culture autre que la sienne. Cette centration sur soi va ensuite entraîner un rejet de l’autre. C’est pourquoi, pour Collès, l’apprentissage de l’interculturalité passe nécessairement par une décentration de soi et la compréhension de l’autre. L’interculturalité se veut donc être un apprentissage, qui nécessite la mise en place d’outils, de situations… pour ouvrir l’élève culturellement, lui apprendre la différence et lui permettre de construire sa propre pensée en référence aux valeurs humanistes de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. L’auteur va faire l’expérience de cet apprentissage en classe de langues, en travaillant sur les représentations de ses élèves et par la valorisation de la culture et la langue de l’autre afin de s’en servir comme outil de développement linguistique et vecteur de reconnaissance identitaire. Il va utiliser comme support, des textes littéraires français, belges et marocains qui traite de l’immigration pour confronter les points de vue, permettre une ouverture culturelle et décentrer ses élèves des cribles de leur culture maternelle concernant ce thème. De même, dans l’apprentissage de l’interculturalité, il semble essentiel de traiter de la différence tout comme de la ressemblance. Les deux sont liées. En effet, il est plus difficile d’accepter et de rentrer dans une culture différente, si celle-ci est complètement déconnectée du vécu et des représentation de l’élève, comme la culture scolaire par exemple. Pourtant, on ne peut s’attacher qu’à la seule culture de l’élève, car c’est le risque de le conforter dans son ethnocentrisme. Les notions de culture partagée et de perspectives co-actionelle et co-culturelle semblent être le point de convergence entre ces deux termes. Finalement, l’apprentissage de l’interculturalité pourrait passer par le fait de partir de l’élève, le valoriser tout en l’ouvrant aux autres en lui enseignant la différence par la décentration. Ceci, pour ensuite construire de la ressemblance qui permettra de forger des conceptions identiques au sein du groupe, d’une classe. » Bien que différent, l’autre me ressemble et je peux apprendre de lui tout comme lui peut apprendre de moi. » Suite à la lecture de l’article intitulé Quelle didactique de l’interculturel dans les nouveaux contextes du FLE/S ? » de Luc Collès, j’ai relevé quatre mots-clés pertinents pour mon thème de mémoire, à savoir l’altérité, la communauté, la culture et l’inclusion. En effet, la culture de chacun doit être partagée afin d’identifier les ressemblances et les différences entre les différentes cultures à l’école et ainsi en prenant en compte les différentes cultures, l’enseignant doit faire en sorte de créer du commun pour que chaque élève soit inclus dans la classe indépendamment de sa culture première familiale. La culture est liée aux représentations de chacun, puisqu’il y a une tendance à chercher des cultures qui nous ressemblent, qui nous confortent, qui nous rassurent pour s’identifier à celles-ci. A l’école, l’enseignant doit alors s’adapter à la diversité culturelle et faire en sorte d’intégrer toutes les cultures. En revanche, dans mon sujet, je vais me pencher plutôt sur le terme d’inclusion c’est-à-dire la manière de comment l’enseignant peut procéder pour intégrer un élève allophone dans sa classe indépendamment de sa langue maternelle. Ainsi, cet article est donc basé sur l’interculturel, car il y a des rapports, des échanges entre les cultures à l’école et il y a des valeurs qui doivent être mises en avant. L’autre L’autre, femme ou homme, de la même espèce que moi, et pourtant différent, comment le regarder ? Comment me comporter face à lui ? Si je vois en lui un ennemi qui me menace, qui me fait peur, je ne songe qu’à me défendre contre lui, et pour mieux me défendre, à l’attaquer. C’est cela le racisme. Si je vois en lui un obstacle qui gêne ma progression, je ne cherche qu’à le dépasser, à l’éliminer. C’est cela la compétition qui transforme la vie de chacun en une suite de batailles parfois gagnées, en guerre toujours perdue. Pour être réaliste, je dois voir en l’autre une source qui contribuera à ma propre construction. Car je suis les liens que je tisse ; me priver d’échanges c’est m’appauvrir. Le comprendre c’est participer à l’Humanitude. Albert Jacquard J’ai fait de nombreuses recherches pour trouver un poème et je suis tombé sur cette poésie très interessante de Jacques Albert. J’ai donc décidé de la publier et la soumettre à vos commentaires. Pourquoi étudier ce poème en classe? Ce poème est en fait une charte de vivre-ensemble nous amenant à developper beaucoup plus notre humanisme. Au delà de l’autre que l’auteur nous permet de voir, non comme mais comme un collaborateur, une collaboratrice;Il nous donne aussi les clés pour vivre bien en société, à savoir accepter la différence, se battre contre le racisme, et éviter de faire la guerre. Cette poésie peut être étudiée en classe à partir du CM1. Les pistes d’exploitation envisagées Permettre aux élèves de découvrir le poème Laisser un moment de débat et d’expression libre sur les ressentis des élèves. Un atelier d’écriture peut être envisagé les élèves peuvent rédiger en groupe leur propre poésie autour du thème “humanitude”. Afficher la production des élèves dans la classe Pourquoi pas, travailler sur des concepts tels racisme, différence, être réaliste Le loup On ne m’aime pas du tout Mon poil n’est pas doux doux doux On ne m’aime pas du tout Je vis au fond de mon trou On ne m’aime pas du tout On me chasse de partout On ne m’aime pas du tout On m’appelle méchant loup On ne m’aime pas du tout Et je hurle comme un fou Haou !!! Je suis enseignante d’une classe de grande section. Nous utilisons plutôt des comptines, des poésies simples ou des albums lus pour transmettre ce genre de message. Nous avons travaillé cette poésie en classe pour dire qu’il faut accepter et aimer l’autre même s’il est différent mais aussi en phonologie pour le repérage du son ou ». La signification de l’acceptation de l’autre avec ses différences est évoquée d’une manière claire. D’autre part, le fait que le loup, malgré sa puissance, dise qu’on l’appelle méchant loup et qu’on ne m’aime pas du tout montre qu’il est vexé parce qu’on le juge à cause de son poil qui n’est pas doux, qu’il a besoin de l’amour des autres et ne veut pas être seul. C’est ce que nous apprenons aux enfants de la maternelle comment vivre ensemble et accepter les autres. Ce qui pourrait être un motif très enrichissant pour créer un échange d’idées et travailler alors le langage et le vocabulaire. A mon bel amour, dans un miroir est une oeuvre existentielle. Elle est existentielle de par la forme et la substance. La forme tout d’abord est composite. Danse moderne, musique, image filmique, interprétation théâtrale s’y mélangent, fusionnent et forment une sorte d’unité qui se désunit à loisir. Le fil conducteur, l’épine dorsale de l’oeuvre est le texte interprété par les différents acteurs qui se succèdent au gré des huit capsules réalisées. Les huit voix narratives homodiégétiques forment le monologue d’un miroir, un actant qui se personnifie, qui se transcende, qui s’humanise. Il s’humanise grâce à la pensée, à la réflexion, au cogito. En effet, c’est un miroir qui a commencé par observer son environnement, sorte de caverne planoticienne, pour ensuite amorcer un questionnement sur l’identité, sur le regard de l’autre et in fine sur le regard sur soi. Ce cheminement réflexif est vivifié, intensifié par la musique cardiaque » qui tapisse l’arrière fond sonore des capsules. Le miroir existe non seulement grâce à sa pensée propre, mais aussi grâce à l’autre, au regard de l’autre, à l’intention de l’autre. Au début, le regard de l’autre était bienveillant et admiratif. L’ego du miroir s’en trouvait flatté et son existence était pérenne. Mais bientôt, à l’adolescence » du miroir, les regards devinrent plus ternes et finirent par être inexistants. Ce désintérêt l’affecta jusqu’à ce qu’il se rendit compte, grâce à l’intercession d’un semblable, d’un autre miroir, de sa vraie nature, de son identité propre. Ainsi, cette oeuvre allégorique dont l’actant est un miroir, démontre qu’exister nécessite d’abord de chercher sa vraie » nature qui ne peut en aucun cas trouver sa source dans le regard de l’autre. L’enfer étant l’autre, la source de la quiétude, de l’apaisement, de l’existence ne peut être que soi. Le Contexte J’ai choisi de présenter cet atelier dans une classe de maternelle à des élèves de grande section. L’école dans laquelle je souhaite travailler est une école de quartier en située à Caen Sud C’est une classe multiculturelle avec des élèves originaires du Maghreb ,Afrique de l’Est/Ouest/ Europe de l’Est et de France. Les élèves qui fréquentent cette classe sont issus de classes populaires et moyennes. D’après l’enseignant c’est une classe très hétérogène du point de vue de leurs représentations du monde , leurs pratiques et donc leurs compétences scolaires ; on le remarque surtout sur les compétences langagières. Points a travaillés, selon moi -L’oral, l’acquisition du langage -La rencontre des cultures -L’inclusion des parents dans l’école. Mise en perspective avec le sujet de recherche qu’est-ce que des ateliers d’ethnographie apportent dans cette perspective ? Je pense que les ateliers ethnographiques peuvent permettre de faire travailler la compétence interculturelle de Christian Puren à mes sujets adolescents anciennement allophones. En effet, dans ma prise d’information j’ai souhaité utiliser l’activité du portrait langagier pour permettre aux sujets de pousser leurs réflexions sur leurs cultures. Pour ensuite les faire discuter en binôme sur certains concepts d’interculturalité et d’intégration ou encore la déclaration de Fribourg. Je pourrais envisager un atelier d’ethnographie pour les plus fragiles en français ou les jeunes qui ont moins de capacités d’abstraction. Ce qui peut leur permettre par la suite de reconnaître des composantes de la compétence interculturelle plus facilement . qu’est-ce qu’être interculturelle?. Pour le stage Le contexte multiculturel = > Travail sur le vivre ensemble -Appréhender l’autre culturel en évitant que l’accent soit seulement mis sur la différence -Mettre l’accent sur la relation avec l’autre et non sur le fait que l’autre est différent – Valoriser la dimension multiculturelle des établissements scolaires en mettant l’accent sur le patrimoine commun plus que sur les différences créer l’échange et le dialogue Proposition d’un atelier d’ethnographie quels élèves ou quel public cible, quelles activités pour quels objectifs ? Approches International La diversité culturelle abordée par ce qui rassemble et ensuite par ce qui est différent spécificités dans chacune des cultures La valorisation des cultures dans leur inventivité et leur héritage La décentration pour éviter les jugements a priori, lutte contre l’ethnocentrisme, se familiariser avec des environnements culturels proches et / ou lointains, définir les cultures comme en interaction et en évolution constante Diversité culturelle comme patrimoine commun de l’humanité Atelier Dans le cadre d’une séquence pluridisciplinaire sur l’eau, je propose une séance sur les mélanges solubles et insolubles comestibles l’exemple de la préparation du café dans le monde. La séance proposée elle est interdisciplinaire / Technologie /l’ouverture sur le mode /l’interculturalité Objectifs -Identifier les différences et les similitudes dans la préparation et la dégustation Café Turc, Café Ethiopien, café d’aujourd’hui type soluble. Les aliments nécessaires Les ustensiles nécessaires Les techniques utilisées L’état de l’eau forme, température, couleur, odeur La dégustation = la symbolique culturelle Le mieux serait de pouvoir inviter les parents pour qu’ils présentent aux enfants les ustensiles traditionnels, la préparation, expliquer les coutumes Atelier -Emettre des hypothèses sur la préparation du café -3 groupes Réalisation des 3 recettes avec prise de notes dictée à l’adulte et photos identifier les éléments de la recette, identifier les étapes ,Identifier les ustensiles/ décrire l’eau, décrire le mélange – Présentation des 3 groupes à la classe / Repérer les différences et les similitudes et les différences dans la préparation. – Visionner les dégustations du café dans chaque pays du monde travaillés. discuter des différences et des similitudes notamment la symbolique du moment. – Ecoute d’un texte lu sur l’histoire du café l’évolution international de sa préparation – Dégustation pour les parents Afin de vous présenter mon activité ethnographique, j’ai décidé de choisir le contexte rural en lien avec l’école où se déroule mon stage qui se situe à Douvres-la-Délivrande qui est une petite commune qui se trouve aux alentours de Caen. Si je devais me positionner en tant qu’ ethnologue, je me suis basée par rapport à mon lieu de stage et ce dernier m’a beaucoup influencé. En effet, en ayant étudié et vécu en milieu rural et en ayant principalement fait des stages en milieu urbain, j’ai pu observer de nombreuses différences. Les stages dans les milieux urbains que j’ai pu faire jusqu’à maintenant, m’ont tous démontré que les écoles étaient plus grandes, avec beaucoup de classes qui comportaient une grande mixité sociale. En ce qui concerne les écoles dans les milieux ruraux, je les imaginaient beaucoup plus petites, avec des classes plus calmes, moins nombreuses et avec des niveaux moins variés et une faible mixité sociale. Mon projet de ERVIP reposait sur une séance d’anglais et plus particulièrement sur un débat basé sur une thématique choisie par les élèves. J’avais pour projet de faire travailler une classe de CM2 car à cet âge, les élèves commencent à avoir un bon niveau d’anglais et sont beaucoup plus conscients des enjeux sociaux » à l’école. Cependant, mon stage va se dérouler en CE1. Il a donc fallu que j’adapte ce type d’échange. Mon atelier ethnographique va donc également reposer sur un type d’échange entre les élèves et plus particulièrement un projet de correspondance à distance avec des élèves anglophones. Les élèves devront collectivement décider sur quels supports papiers ils devront rédiger la lettre adressée aux élèves anglophones et sur quels sujets ils voudront échanger. Cet échange leur permettra d’en connaître davantage sur les différentes manières de vivre en France ainsi qu’en Angleterre. Ce projet pourra faire le lien avec l’échange et le partage en passant par l’acceptation de l’ autre » tout en respectant ses choix. Cet exercice permettra également aux élèves d’être tolérants les uns envers les autres. L’apprentissage de l’anglais en classe de primaire permet également l’ouverture à une nouvelle culture. J’enseigne en classe de CE1 à Cairon qui est commune périurbaine à environ 10km à l’ouest de Caen. Les élèves proviennent majoritairement de familles de classes sociales relativement aisées travaillant à Caen ou Bayeux. Avant de rencontrer les élèves, je m’attendais à un groupe classe avec niveau scolaire correct et peu de problèmes comportementaux. Néanmoins, mes représentations sur ce milieu ont vite évolué car à 7ans, beaucoup d’entre eux ont déjà un caractère très affirmé. De plus, les niveaux scolaires sont en réalité très hétérogènes. Cependant, cette hétérogénéité n’est pas toujours dû aux origines sociales. Dans ce contexte, les ateliers ethnographiques permettraient à l’ensemble des élèves de participer à un projet commun. En effet, certains connaissent leurs difficultés et se mettent facilement en retrait face aux fortes personnalités d’autres élèves. Alors, en partant de leur quotidien, de ce qu’ils connaissent tous, il serait plus aisé d’engager le groupe classe dans sa totalité. Pour cela, j’aimerais inclure cet atelier d’ethnographie dans un projet d’ouverture culturelle. Actuellement, nous travaillons sur l’école ailleurs dans le monde en étudiant notamment l’école en Inde. Par la suite, je souhaiterais que mes élèves écrivent une lettre à des élèves indiens afin qu’ils soient capables de rendre compte d’éléments de leur propre culture. Par ailleurs, il est plus facile pour des élèves de CE1 de remarquer les différences entre l’école d’un autre pays et la leur. Alors, ce projet d’ethnographie serait un bon moyen d’aborder la diversité culturelle en mettant en évidence des similitudes dans un premier entre les élèves de classe puis avec d’autres élèves du monde. J’aimerais alors organiser une ou plusieurs séances d’écriture afin que les élèves produisent leur résumé d’une journée type à l’école. Ces écrits pourront être complétés par des photographies ou des dessins afin que les élèves puissent les comparer plus aisément. Cet atelier servira donc à clôturer le projet de l’école dans le monde en permettant aux enfants de réfléchir à propos de leur propre culture. Il sera également l’occasion de commencer un travail sur l’espace proche des élèves en comparant les différentes journées types. Mon atelier d’ethnographie Contexte Stage à venir en classe de CE2 à Bourguébus, commune plutôt rurale. Mes représentations Je pense qu’il s’agit d’un village tranquille, à peu près équivalent à l’endroit où j’ai grandi. Avant la journée d’observation, je pensais que l’école était petite. J’ai été surprise car il y a quand même 15 classes, pour plus de 350 élèves. Je pense que je vais être surprise aussi concernant la diversité culturelle parmi les élèves, je ne les connais pas encore mais j’ai remarqué beaucoup de prénoms qui avaient l’air d’origine étrangère. Je pense donc que ce sera très riche lors des activités sur le plurilinguisme que je projette de mettre en place. L’atelier ethnographie On pourrait emmener les élèves à la découverte du quartier qui entoure l’école. Ils pourraient photographier ou dessiner les commerces et les lieux significatifs la mairie, le stade, la poste, les commerces boulangerie, coiffeur, boucher etc.. Ensuite, on pourrait comparer nos observations avec le travail d’une classe qui habite un quartier urbain ou même une ville à l’étranger pour voir si le quartier est organisé de la même façon, si les mêmes types de commerces sont présents, et ça permettrait de faire ressortir les ressemblances et les différences entre les deux environnements. Pour faire du lien avec mon ERVIP, qui porte sur le plurilinguisme, ça aurait été intéressant qu’il y ait par exemple un restaurant italien, un salon de coiffure afro, ou un kébab dans le quartier, mais je ne crois pas qu’il y en ait à Bourguébus… ça aurait permis aux élèves de mettre en évidence la diversité des langues et des cultures qui nous entoure et qu’on peut voir parfois à travers les commerces, dont les noms ou les indications sur les vitrines peuvent être écrits en langue étrangère anglais, caractères chinois, arabe,…. J’ai choisi le contexte de ma classe de stage de CM1-CM2 en milieu rural autour de la ville de Caen. J’ai remarqué peu de commerce dans cette ville et une faible mixité culturelle ce qui me donne envie de travailler sur la découverte d’autres cultures à l’international. Étant une habitante de la ville où j’ai grandi dans une certaine mixité sociale et culturelle ayant aussi vécu en outre-mer, le milieu rural n’est pas un environnement que je connais bien même si quand je me rends à la campagne chez mes grands-parents ceux-ci sont ouverts mais ne sont pas forcément très renseigné sur les cultures autour du monde. Il s’agit d’un a priori mais j’aimerai travailler sur ce point avec mes élèves. L’atelier porterai donc sur l’altérité et la découverte de ce qui est autre à nous-même et à notre environnement proche. J’ai donc décidé de baser mon travail auprès de ces élèves sur un environnement inconnu et international. Le but pour nos élèves est de s’ouvrir au monde et donc de découvrir un patrimoine culturel qui est important pour les populations. Je proposerai donc un atelier liant à la fois le numérique et un exposé d’expression orale et de partage. Par groupe de 3 élèves, ils auraient à travailler sur une des 7 merveilles du monde qui sont Petra en Jordanie, La Grande Muraille de Chine, La statue du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro, le Taj Mahal en Inde, Chichen Itza au Mexique, le Machu Pichu et le Colisée de Rome qui représentent des héritages culturels forts des anciennes civilisations et cultures. Les élèves auraient à réaliser des recherches en salle informatique sur plusieurs séances ? l’objectif est de comprendre le rôle de ces monuments à l’époque de leur construction religion, palais, mausolée, etc. et pourquoi dans notre société actuelle ils restent importants et symboliques pour les communautés et pourquoi sont-ils autant touristiques. Eléments importants découverte culturelle, pratiques anciennes et récentes des communautés et l’importance de ces éléments sur le monde, partage entre élèves. L’objectif final est de réalisé un exposé qui sera partagé à la classe mais aussi une sorte de musée avec des images et des descriptions dans le haul de l’école où chaque classe aura un temps pour aller étudier cette exposition participe à la découverte culturelle de chaque classe. Il est donc intéressant d’amener les monuments internationaux dans des classes rurales pour donner aussi envie aux élèves de découvrir des éléments culturels qui font sens dans le monde et qui soient étrangers à notre pays. Pour mon mémoire portant sur le théâtre, je pourrais par ailleurs proposer des ateliers d’ethnographie assez similaires qui pourraient permettre aux élèves de découvrir les différentes façons de pratiquer le théâtre selon les cultures par exemple et de voir qu’il n’y a pas une façon de pratiquer mais plusieurs selon les milieux de vie et les contextes culturels. Navigation des articles One wolf standing in the woods a cold winter day. Deep snow on the ground. Cette année, nous allons travailler sur le loup. Voici une description de ce projet. Je me suis appuyée sur l’excellent travail élaboré par le groupe maitrise de la langue de la Sarthe découvert chez Maikresse72. J’ai ajouté ma touche personnelle. Séance 0 Débat, langage oral Représentation initiale et personnelle des élèves . On commente les dessins et on se questionne sur ces différences et les similitudes. – un loup toujours représenté dans la nature – un loup habillé et les autres sans vêtement – un loup debout , un loup à quatre pattes Pourquoi ? Les hypothèses des enfants sont rigolotes ; il est à quatre pattes pour aller vite, il est debout pour montrer sa force … – des loups féroces et des loups gentils Puis on affine l’analyse.. À la fin, on arrive à la différenciation entre le loup réel et le loup personnifié … A noter le texte de la séquence sur le présent du nouveau REG CM2 est sur le loup. Il synthétise cette séance. Ce grand méchant loup Séance 1 Production écrite Quel genre de loup serais-tu ? » Ici, il s’agit de travailler une réponse expliquée » en donnant deux arguments. Pas facile pour les élèves qui restent souvent dans la description. Nous avons ensuite analysé l’affiche avec différents grands méchants loups » à droite. Affiche du Grand méchant loup Séance 2 lecture pas à pas sur le Petit Chaperon rouge » Il s’agit d’une lecture puzzle avec un court questionnaire. Ce texte du patrimoine permet de bien mettre en lumière le stéréotype du Grand méchant loup. Les élèves cherchaient à reconstituer le texte en remettant chaque extrait dans l’ordre. Pour chaque pièce collée, il répondait à une question. Puzzle du petit Chaperon rouge Vous pouvez retrouver ce conte sur l’application Lalilo. Séance 3 Production écrite / le résumé Il existe plusieurs versions du célèbre conte Les 3 petits cochons ». Il est donc interessant de voir celle qui est connue des élèves. J’ai donc demandé aux élèves d’écrire cette version sous la forme d’un résumé. On finit chaque séance par une petite illustration. J’ai ensuite lu la version de Joseph Jacobs. Cette version est également proposée sur l’application Lalilo. Dans cette version, il est interessant de voir que le loup a deux facettes très méchant dans la première partie puis très bête » dans la seconde. Le troisième cochon est en effet plus rusé que lui. Séance 4 Production écrite / justifier ses réponses Les élèves sont invités à réfléchir au comportement du loup dans la version des 3 petits cochons » de Joseph Jacobs. Séance 5 Lecture d’images /orédictions et inférences Dans cette séance, j’ai choisi de travailler avec l’album C’est pour mieux te manger » de Francoise Rogier les prédictions et les inférences. Chaque image est donnée au fur et à mesure. Les questions sont développées pas à pas au fur et à mesure de la découverte des images. Séance 6 Lecture et stratégie questionner le titre » Dans cette séance, l’élève découvre un nouveau loup ». La fin du texte n’est pas donnée pour permettre à l’élève de se questionner sur la fin de cette histoire et d’analyser le comportement du loup. En réalité, ce texte m’a permis de travailler sur la mini-leçon intitulée questionner le titre ». La mini-leçon est dans le document de cet article clic. Texte Un loup si bête » Le loup dans la réalité Séance 7 Travailler le questionnaire de lecture J’ai utilisé un petit questionnaire. je ne trouve plus la source. Séance 8 Découverte du film Croc blanc » et compréhension On découvre l’animal mi-chien, mi-loup dans Croc blanc…Pendant le visionnage du film, j’ai posé plusieurs questions aux élèves selon les moments clés du film … 1. Que pensent les hommes du loup ? 2. Quel est le stratagème de la louve ? il y en a deux 3. Quelle est la différence entre les chiens de traîneau et les loups ? 4. Quelle est la condition du loup chez les indiens ? 5. Qui est le plus agressif et sauvage le loup ou le chien de combat ? 6. Croc blanc est-il un chien ou un loup ? Séance 9 Lire et commenter différents documents Dans cette séance explicite, le vocabulaire à employer est souligné… Objectifs – lire un diagramme et le commenter lui donner un titre– lire une carte et la commenter s’appuyer sur la légende– lire un schéma et le commenter– lire une photographie et la décrire Tout au long de la séance , mise en évidence des idées essentielles à travers les titres Fiche des documents Le projet se terminera avec l’étude de la pièce Etre le loup ». J’en parlerai dans un nouvel article. Des poésies par ici A bientôt et si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à les partager.