Danstous les cas, une femme enceinte doit savoir qu'elle n'est pas tenue par la loi d'annoncer sa grossesse à son employeur (article L.1225-2 du Code du travail). Elle ne doit le faire qu'à partir du moment où elle demande à bénéficier des règles légales relatives à la protection de la femme enceinte. Lesfemmes peuvent avorter mais pas le hommes. Les femmes peuvent demander un test ADN mais pas les hommes - page 2 - Topic [Help] J'ai mis une femme enceinte par accident du 19-09-2018 10:28:28 LeMoyen Age de "Game of Thrones"» (PUF, 2020). publié le 23 août 2022 à 21h05. Pas question ici de se demander si la série House of the Dragon est ou Lemédecin vous prescrira du paracétamol, compatible avec votre état de femme enceinte pour faire baisser la fièvre due à l’angine.; Il pourra ajouter un médicament local anesthésiant pour calmer votre mal de gorge .; Quels sont les médicaments interdits aux femmes enceintes ? Parmi les traitements les plus courants à proscrire : les anti-inflammatoires non Actuellementenceinte de huit mois, Camille Lellouche ne cesse de se confier sur sa grossesse. Et à ses fans, elle n’a pas caché que sa plus grande peur est celle de l’accouchement. Etle truc auquel on ne pense pas, c’est que des jambes qui restent un minimum solides et musclées, ça peut servir le jour de l’accouchement (si si, vous verrez, dans vos cours de préparation à l’accouchement on vous recommandera de rester debout le plus longtemps possible au moment du travail. Et de marcher, ou du moins rester active. Ce jour là, vous serez Verséesà compter de la naissance de votre 2ème enfant. Soumises à conditions de ressources : 2 enfants : 134,46 € ou 67,23 € ou 33,62 € par mois. 3 enfants : 306,72 € ou 153,36 € ou 76,69 € par mois. Par enfant en plus : +172,27 € ou +86,14 € ou + 43,07 €. Info CAF aides et prestations. Découvrez18 vidéos, 17 diaporamas photos et 73 articles iker casillas Cest très facile de tomber enceinte par accident : il suffit d'être mal informé, d'être mal éduqué et/ou d'être assez immature pour croire que ça n'arrive qu'aux autres. C'est très courant. Il y a des enfants non prévus qui sont très bien élevés et épanouis. Je ne cautionne pas non plus le comportement irresponsable de ceux qui ont des rapports avant de savoir comment faire pour Découvrez18 vidéos, 17 diaporamas photos et 73 articles iker casillas. Cristiano Ronaldo, Benzema, Sergio Ramos découvrez les joueurs du Real Madrid lorsqu'ils étaient jeunes ePtfjVX. Le Monde Afrique Un combat pour la vie 2 Au sud du Sénégal, une adolescente élève son bébé avec sa mère, ses frères, ses sœurs. Portrait sensible à la lueur de la bougie. Fragile, flamme vacillante. Et pourtant elle éclaire son monde. Posée sur le sol, la bougie étire nos ombres jusqu’au toit de tôle. Les regards ne se croisent pas, invisibles dans la pénombre. Seules les mains et les jambes sur lesquelles elles reposent sont visibles. Aïcha* entrecroise les doigts, serre ses paumes l’une dans l’autre. Des mains sans âge. Les gestes sont enfantins, les phalanges fines, mais la bougie étale toutes les ombres calleuses, crevasses et cicatrices. Des mains de travailleuse, des mains d’enfant, des mains de mère. Lire aussi Un combat pour la vie, la série d’été du Monde Afrique » Aïcha est tout ça à la fois, depuis quatorze mois. Date à laquelle elle a accouché d’une petite fille. Elle avait 13 ans quand elle est devenue mère dans le quartier pauvre de Médina Chérif, en périphérie de Kolda, au sud du Sénégal. Un quartier connu pour ses difficultés des mutilations génitales, des viols, des grossesses non désirées et des mariages précoces, si l’on en croit la badienou gokh, la marraine de quartier, qui en peint un sombre tableau. La maison d’Aïcha est au centre de Médina Chérif. A côté du grand baobab sous lequel les femmes se réunissent pour partager des causeries. Seules les étoiles scintillent dans cette nuit d’encre. Sans eau courante ni électricité, c’est à la bougie que l’on se rend au puits. Aïcha a rempli quelques bouteilles, a fait le lit et la poussière avant notre arrivée. La pièce en torchis est minuscule. C’est le salon dans lequel elle dort avec sa mère, ses frères et ses sœurs. Deux matelas, une moustiquaire et quelques chaises. Ecoutons son histoire avant que la bougie ne se consume. Je ne sais pas comment tout cela a pu m’arriver » Je suis tombée enceinte par erreur. Pas un inconnu, mais mon petit copain. Nous étions ensemble depuis deux ans. J’avais 12 ans, lui un peu plus. Un soir, chez ses parents, nous étions seuls. Il s’est approché de moi et m’a touchée, là. Je ne savais pas ce qu’il me voulait alors je l’ai laissé faire. Il s’est appuyé, a recommencé, plusieurs fois. Je n’osais pas réagir malgré la douleur. Les jours et les semaines suivantes, il me forçait à le refaire. Cela me déplaisait mais je craignais de le dénoncer. A qui ? Ses parents que je ne connaissais pas ? A ma mère ? Non… Comment en parler ? Et… je l’aimais. Elle détend ses mains, fait craquer ses doigts. Le bruit couvre un instant la stridulation des grillons. Quand c’est arrivé, je ne savais pas que je venais de tomber enceinte. C’est ma mère qui s’en est rendue compte la première. En quelques mois, j’avais pris du poids, mon nombril grossissait et mes seins aussi. A l’époque je vivais chez ma grand-mère dans un village éloigné de Médina. Quand je suis rentrée chez ma mère, elle m’a vue puis s’est effondrée. Les ongles griffent le tissu blanc et orange de son pagne. La mère J’ai compris immédiatement que ma fille était enceinte. Je le lui ai dit. Alors elle s’est mise à pleurer et a couru vers sa grande sœur pour se réfugier dans ses bras. Moi, ça m’a fait si mal que j’ai voulu me suicider. Aïcha n’a jamais connu son père qui est mort en voyage quand j’étais enceinte de trois mois. J’avais l’impression que l’histoire se répétait et que tous les efforts que j’avais faits pour ne pas qu’elle tombe enceinte avaient été vains. » J’ai compris immédiatement que ma fille était enceinte. Ça m’a fait si mal que j’ai voulu me suicider » Aïcha arrache une cuticule et forme deux poings, frottant son pouce contre l’index dans un mouvement circulaire. Voir ma mère ainsi m’a mise dans un profond état de honte et de culpabilité. Je pensais à mon avenir, à ma vie. Je ne savais pas que je pouvais tomber enceinte avec ce que me faisait mon copain. Je ne savais rien non plus de la contraception et je n’avais jamais vu de femme enceinte. J’étais choquée. Je pensais à ma situation, celle de ma famille. Je me demandais comment ma mère pourrait faire vivre quelqu’un de plus alors qu’elle est seule et gagne si peu d’argent au marché. Mais elle est restée. Elle m’a soutenue. Elle essuie ses paumes contre son pagne pour en effacer la moiteur. Je ne sais pas comment tout cela a pu m’arriver. Puis, saisissant son bracelet, elle le roule entre ses doigts, de haut en bas. Le regard fixe les plis du pagne. Une larme, puis une deuxième. Les vannes s’ouvrent et elle fond comme une statue de sel. J’ai dû arrêter l’école en sixième. Mon principal m’a demandé de ne plus venir en classe jusqu’à ce que j’accouche. De toute façon, je n’étais pas bien à l’école. Je n’avais pas de bonnes notes. J’en ai parlé à Babacar, le directeur du centre pour adolescents de Kolda qui s’occupe des cas de grossesses précoces. De temporaire, mon absence sur les bancs est devenue définitive. J’ai arrêté l’école. Mais Babacar m’a aidée à m’inscrire à une formation coiffure en école professionnelle. J’étais terrifiée. Je me demandais sans cesse si moi, avec mon petit corps, je pouvais donner naissance à un enfant » A cette époque, j’étais terrifiée. Je me demandais sans cesse si moi, avec mon petit corps, je pouvais donner naissance à un enfant. Pourtant, je n’ai parlé de mes inquiétudes à personne. J’avais peur que l’on me fasse une césarienne pour sortir le bébé et que j’en perde la vie ou la sienne. C’est ce que disaient mes voisins qui n’arrêtaient pas de parler des risques qui m’attendaient. Cela me terrorisait. Je me sens coupable d’avoir cédé » Le jour où les contractions se sont intensifiées, la badienou gokh a fait venir la seule ambulance capable de s’aventurer dans ce quartier, où même les motos-taxis ne vont pas. Le centre pour adolescents de Kolda a payé les frais de prise en charge d’Aïcha. Sans difficulté, elle a donné naissance à une fille, Touly*. C’est elle que l’on entend crier dans l’autre pièce. Le rideau remue, deux bras la déposent dans son giron. La petite a faim. Avec des gestes enfantins, Aïcha sort son sein. L’approche du bébé qui l’attrape. Les cris s’arrêtent. Certes, j’ai eu un enfant jeune, mais ça ne m’empêchera pas de réussir. Je terminerai ma formation et j’ouvrirai mon salon de coiffure. Ensuite j’irai travailler dans l’armée. J’ai toujours voulu travailler dans l’armée. Elle passe sa main sous la tête du bébé et écarte les doigts pour mieux la porter. Elle s’est assoupie dans ses paumes. Le visage poupin luit à la lumière de la bougie. Pour le moment, je ne pense pas au mariage. Je me sens coupable d’avoir cédé aux envies de cet homme. Je le regrette vraiment. Même s’il habite non loin d’ici, à Kolda, je ne le vois plus et il ne vient pas ici. Il nous a abandonnées, il n’est pas le bienvenu. Avoir un enfant est un problème pour suivre les cours. Je dois à Touly vingt-deux absences au centre professionnel où je suis ma formation depuis une année. Je ne peux pas aller en classe avec une enfant en bas âge. Alors quand ma mère n’est pas là pour s’en occuper, je dois rester avec elle à la maison. Touly enfin endormie, Aïcha la remet entre les bras d’un adulte qui l’emmène dans l’autre pièce. Ses mains sont détendues. L’une dans l’autre, paumes vers le haut. Lire aussi Un combat pour la vie 1 les sages-femmes volantes des routes de Casamance Aujourd’hui au quartier beaucoup de gens me regardent de travers, mais je m’en fiche. J’ai rejoint le club de jeunes filles et me suis fait de nouvelles amies. Nous faisons des visites à domicile, organisons des causeries autour de thématiques comme les grossesses précoces et les mariages d’enfants. Nous sensibilisons d’autres adolescentes à la contraception et faisons en sorte qu’elles ne soient pas déscolarisées pour être mariées. Nous veillons aussi à ce qu’elles ne fuguent pas. Vous savez, ici, beaucoup de filles préfèrent aller voir leur copain plutôt que de faire les bancs. Un souffle et la bougie s’éteint. *Les prénoms ont été changés. Le sommaire de notre série Un combat pour la vie » Voici, au fur et à mesure, la liste des reportages de notre série d’été à la rencontre des femmes du Sahel. Le voyage va nous mener du Sénégal aux rives du lac Tchad. En tout, 27 épisodes, publiés du 1er août au 2 septembre 2016. Présentation du projet Un combat pour la vie, la série d’été du Monde Afrique » Episode 1 Les sages-femmes volantes des routes de Casamance Episode 2 Aïcha, 13 ans, tombée enceinte par erreur » Episode 3 Les enfants fantômes du Sénégal Episode 4 Mamadou Diédhou, l’ange gardien des enfants fantômes Episode 5 Sylvie, 18 ans, féministe de brousse Episode 6 Au Sénégal, combattre Ebola avec une plateforme SMS Episode 7 Guinée à Dubréka, une saison noire et humide sous la férule d’Ebola Episode 8 Ahmed, guinéen Je me sens coupable d’avoir survécu à Ebola » Episode 9 En Guinée, vacciner les familles atteintes par la fièvre de l’or Episode 10 Guinée Courageuse comme une femme qui cherche de l’or Episode 11 Guinée l’angoisse du médecin devant son premier patient Ebola Episode 12 Guinée Doumbouya, mère de triplés qui maigrissent à vue d’œil Episode 13 Prendre une femme au Mali et la fuite en France Episode 14 Lauran, avocat des femmes Episode 15 Etre mère et prostituée au Mali Episode 16 Dans un village burkinabè, le rapt coutumier des petites écolières Episode 17 Les écolières burkinabées apprennent à ne plus avoir honte de leurs règles Episode 18 Au Burkina, pas de repos pour le médecin qui reconstruit les femmes mutilées Episode 19 Neimatou, au Burkina Comment j’ai découvert que ma bonne avait été excisée » Episode 20 A Gataroua, les femmes s’organisent pour survivre à la saison des pluies sans leurs hommes Episode 21 Les djihadistes de Boko Haram sont des bandits armés qui se cachent derrière l’islam » Episode 22 A Galata, village du Niger, où la malnutrition infantile recule doucement Episode 23 Sauvetage d’urgence à la maternité de Dakoro, dans le Sud nigérien Episode 24 Achirou, pourquoi as-tu fait quatorze enfants ? Episode 25 Au Niger, Zoulaha et Zara, anciennes filles de gangs sauvées de la rue Episode 26 Avec les déplacés du lac Tchad, chassés par les tueries de Boko Haram Episode 27 Aïcha, enceinte de huit mois, rescapée in extremis » d’une attaque de Boko Haram Episode 28 Au Tchad, comment se reconstruire après les dégâts d’une grossesse précoce Prochain épisode Les enfants fantômes du Sénégal Cet article est tiré de la série d’été du Monde Afrique, Un combat pour la vie », qui va nous faire voyager du Sénégal aux rives du lac Tchad, 4 000 km que notre reporter Matteo Maillard a parcourus entre avril et juin 2016. Matteo MaillardKolda, Sénégal, envoyé spécial L'absence pour maladie non professionnelle n'est pas une période considérée comme étant du temps de travail effectif pour la détermination de la durée des congés payés. Toutefois, une mesure conventionnelle, un usage ou le règlement intérieur applicable dans l'entreprise peut envisager le contraire. Il faut toutefois préciser que, selon la Cour de Justice de l'Union Européenne, tout salarié a droit à 4 semaines de congés payés par an y compris s'il a été absent pour maladie ou accident pendant la période de référence 1. Lorsque le salarié s'est trouvé dans l'impossibilité de prendre ses congés payés annuels au cours de l'année prévue par le code du travail ou une convention collective en raison d'absences liées à une maladie, un accident du travail ou une maladie professionnelle, les congés payés acquis doivent être reportés après la date de reprise du travail ou, en cas de rupture, être indemnisés 2. Par contre, le salarié en arrêt pour maladie professionnelle ou accident du travail, ou en congé de maternité, de paternité et d'adoption, acquiert, pendant une durée de 1 an, des droits aux congés payés malgré la suspension de son contrat de travail 3. Cadre supérieure dans une banque et maman de 2 enfants de 23 et 25 ans, Raphaëlle vit le grand amour avec Marvin, son nouveau compagnon. L’histoire pourrait sembler banale, si Raphaëlle n’était pas enceinte de 6 mois… à 52 ans.“Tu ne vas pas sortir habillée comme ça!”, ce sont les mots de Fleurine, 23 ans, mal à l’aise devant sa mère qui s’apprête à nous rejoindre pour une interview. Raphaëlle porte un pull moulant noir à col roulé qui ne laisse aucun doute sur l’arrondi de son ventre. À 52 ans, elle affiche haut et fort sa grossesse et revendique son choix de vivre pleinement cette expérience inattendue “À partir du moment où mon compagnon et moi avons décidé de garder le bébé, il n’a plus été question de dissimuler la grossesse. Et si les regards qui se posent sur moi sont à la fois interrogateurs, voire sidérés, je m’en moque. Porter la vie n’est ni une maladie ni un handicap”.Stressés et jaloux Idyllique, cette troisième grossesse? Pas pour Fleurine et son frère François “Ils sont terrifiés à l’idée que je meure pendant l’accouchement ou que le bébé soit malformé, ait des problèmes mentaux ou de santé”, explique cette DRH dans une grande institution bancaire. Elle les comprend et a tenté de les rassurer “Je leur fais un topo détaillé après chaque visite chez le gynécologue, mais rien n’y fait, ils ne croient pas au projet. Et plus fondamentalement, je pense qu’ils ne veulent pas de ce petit frère. Ils me reprochent d’avoir refait ma vie après le divorce et de ne pas me consacrer pleinement à eux. Ils auraient préféré que je reste célibataire, mère poule et un jour, mamy gâteau. Avec ma grossesse, le stéréotype de la quinquagénaire esseulée éclate en mille morceaux. Mon nouveau bonheur les déstabilise et le fait que je pense encore à construire à mon âge les interpelle”.La fin d’une carrière? L’employeur de Raphaëlle se montre très dubitatif quant à son évolution professionnelle post-accouchement, et ses collègues désapprouvent son choix “Certains se sont dits choqués, beaucoup m’évitent de peur d’affronter le sujet”. Et de préciser “La plupart sont dans l’incompréhension. Quelques-uns ne se sont pas privés de me dire que c’était plutôt au tour de ma fille d’être enceinte, que j’étais égoïste, que je ne pensais pas à l’avenir de ce bébé, que j’allais faire exploser ma famille et rater ma fin de carrière…”.Une grossesse naturelle C’est à ce moment de l’interview que le portable de Raphaëlle vibre. “Mon amoureux”, s’excuse-t-elle comme une ado prise en flagrant délit de recevoir un texto enflammé. “Il me dit qu’il s’occupe des courses pour tout le week-end, il est vraiment aux petits soins”. Car pour Marvin, cette grossesse naturelle et inattendue est un véritable cadeau de la vie. Père d’une grande fille de 29 ans, cet ingénieur de 56 ans a été le premier à ne pas vouloir entendre parler d’IVG. “Mon gynécologue m’a conseillé d’avorter et Marvin s’est effondré. Mon généraliste n’a pas été plus positif pour lui, il valait mieux mettre un terme à cette grossesse contre-nature pour éviter tout risque inutile. Nous avons été vraiment secoués par ce manque de soutien de la part du corps médical. Pour eux, l’avortement allait de soi”.S’isoler pour trancher “On s’est alors donné deux semaines de réflexion, isolés de tout et de tous, sans téléphone ni Internet. Nous voulions pouvoir nous centrer sur nous, notre couple, notre avenir, celui du futur enfant et envisager tous les cas de figure, même les plus alarmants. Ce projet ne concerne que nous et les conséquences sur la vie des autres, finalement, ne sont qu’indirectes. Je sais qu’il s’agit d’une grossesse à haut risque, je suis sous haute surveillance médicale, c’est donc en connaissance de cause que nous avons fait notre choix je sais que le danger est réel, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle, il ne s’agit en aucun cas d’un caprice”.“Que Marvin devienne père à 56 ans ne choque personne” Mère à 52 ans un stéréotype de genre Parmi l’entourage du couple, ce sont leurs parents dont ils appréhendaient le plus les réactions “Nos parents ont entre 79 et 83 ans. À l’annonce de ma grossesse, ma mère s’est décomposée et a éclaté en sanglots. Les parents de Marvin ont quitté la table en m’accusant d’être irresponsable, son père a ajouté que mon choix de vie était purement indécent. Que Marvin devienne père à 56 ans ne choque personne, c’est mon âge qui pose problème et c’est moi qui m’attire toutes les foudres. Aux yeux de tous, je suis une égoïste qui s’offre une cure de jeunesse, une lubie, sans penser une seule seconde aux conséquences. Quand Marvin a annoncé à ses collègues qu’il allait devenir père, tout le monde l’a félicité! Quand il a précisé mon âge, les commentaires, les jugements, voire le mépris ne lui ont pas été épargnés, mais uniquement me concernant. On est complètement dans les stéréotypes genrés et sexistes”.“Quitte à ce que notre projet choque, nous n’en démordons pas”, insiste Raphaëlle. Ce bébé est le fruit de l’amour, même s’il est le résultat d’un accident de pilule. “Sans ça, jamais nous n’aurions évoqué la possibilité d’un enfant. J’ai mis mon absence de règles sur le compte de la ménopause, à aucun moment je n’ai pensé qu’il s’agissait d’une grossesse! Je suis convaincue qu’un jour, avoir un bébé après 50 ans sera terriblement banal”.Les grossesses tardives, plus risquées Si elles sont souvent le fruit d’une fécondation in vitro, certaines grossesses rarissimes sont naturelles, comme dans le cas de Raphaëlle. Or, selon les spécialistes, les risques sont grands, tant pour la maman AVC, hypertension, diabète, hémorragie lors de la délivrance, décès, que pour le bébé naissance prématurée, malformation, trisomie 21, décès.D’autres témoignages Témoignage “Je suis une maman hypersensible, c’est mon super-pouvoir” Témoignages “Rompre enceinte, je me lance ou pas?” Témoignage “Ma sœur est plus belle que moi…” Vous ne voulez rien louper de nos news mode, beauté, déco, voyages? Vous cherchez des conseils psycho, sexo, santé pour être au top en tant que femme et/ou que maman? Suivez-nous sur Facebook et Instagram et inscrivez-vous à notre newsletter.