Aubout des 181,2 km de la 6e étape du Tour d'Espagne 2022, l'Australien Jay Vine (Alpecin-Deceuninck) s'est imposé devant le Belge Remco Evenepoel (Quick-Step Alpha Vinyl Team) et l'Espagnol baptêmeimplique la régénération du sujet en écho à la résurrection du Christ. Le rituel officiel consigné dans l’Ordo Romanus XI datant des années 650 supposait une préparation initiatique de trois ans s’achevant avec le temps du Carême par diverses étapes ou « scrutins », ce baptême était alors dénommé per scrutinum. La cérémonie solennelle célébrée par l Premièrearrivée au sommet de ce Tour d'Espagne aujourd'hui. Le nouveau leader Rudy Molard aura fort à faire pour conserver son maillot rouge malgré les 4 minutes qui le dimensioncaisson de basse; j'ai quitté un pays ou je ne peux revenir; tendance poignée cuisine; cuvette wc suspendu courte 45 cm; calculatrice casio fx 92 collège intermarché; vide-grenier 3 suivrela Vierge Marie elle-même, dans le cheminement de sa foi, à la suite du Christ. Chaque jour de ce mois d’octobre, arrêtons-nous donc sur un des mystères du Rosaire et sur une facette de la vie de foi. Quatrième étape: les mystères de Arcabas: Passion - Résurrection. Entre art figuratif et art abstrait, « Passion Résurrection », polyptyque de vingt mètres, donne à contempler la vision toute personnelle d’Arcabas sur la fin de la vie publique du Christ. Alors que l’on accroche ses toiles dans une église de la ville de Bruges, Arcabas raconte les étapes du chemin Déjà réalisée en partie par la première venue du Christ, et le châtiment de Jérusalem, cette étape ultime de l’histoire du salut, sera consommée par le retour glorieux, du Souverain Juge. Elle s’accompagne d’un bouleversement et d’un renouveau cosmiques. Ce jour de lumière approche. Sa date est incertaine, et il faut s’y préparer durant le temps qui reste. Larésurrection de notre Seigneur est une doctrine sur laquelle notre foi repose ou tombe. C'est donc à juste titre que le Credo lui accorde une place fondamentale. Les Écritures ont beaucoup à dire sur le sujet, et un passage central de la discussion se trouve dans 1 Corinthiens 15. Les versets 3-4 ressemblent beaucoup au vocabulaire du Credo. Enrecevant le Saint-Esprit. En d’autres termes, il y a quatre pas à faire pour entrer pleinement dans la Nouvelle Alliance: la repentance, la foi, le baptême et la réception du Saint-Esprit. Je confesse avec embarras qu’il m’a fallu 17 ans pour franchir ces quatre étapes nécessaires. Deplus, une prophétie du prophète Osée nous révèle que Jésus est ressuscité le deuxième jour : « Venez, retournons à l’Éternel. Car, il a déchiré, mais il nous guérira ; il a frappé, mais il bandera nos plaies. Il nous rendra la vie dans deux jours [1] ; le troisième jour il nous relèvera. Et nous vivrons devant lui. VRIuJAa. Entre chutes massives, chaleur puis pluie et abandons à répétition, cette 108e Grande Boucle n'a pas été de tout repos pour les coureurs. Tadej Pogacar UAE-Team Emirates a remporté, dimanche 18 juillet, son deuxième Tour de France, le deuxième consécutif. À 22 ans seulement, le Slovène rentre déjà dans l'histoire de la Grande Boucle. S'il avait été bien bousculé par Primoz Roglic il y a un an, il n'a fait qu'une bouchée de ses adversaires cette année. Entre son impressionnant contre-la-montre et ses deux victoires de montagne dans les étapes reines pyrénéennes, Pogacar a offert une panoplie de moments il n'est pas le seul Julian Alaphilippe Deceuninck - Quick Step, Wout van Aert Jumbo-Visma et Mark Cavendish Deceuninck - Quick Step ont tous marqué à leur manière ce Tour de France. Retour en images sur cette 108e édition. Après une sixième étape pleine de rebondissements qui a vu le Français Rudy Molard perdre son maillot rouge au profit de Remco Evenepoel, la montagne arrive brusquement ce vendredi sur la Vuelta. Après 70 premiers kilomètres calmes, une côte sera au programme du peloton qui pourrait bien laisser une échappée se disputer la victoire. Le profil de l’étape du jour de la Vuelta Avec un départ prévu en plaine depuis Camargo, le peloton empruntera une route sinueuse qui le mènera à la seule difficulté de la journée, le col de San Glorio. Montée plutôt régulière à de moyenne sur plus de 20km, elle sera le plat de la résistance d'une journée où les attaquants devraient partir de loin, dès le kilomètre 0. Avec un relief bien moins important sur la fin de l'étape, il est néanmoins très compliqué d'envisager un sprinteur capable de s'imposer à Cistierna. Le coureur à suivre lors de l’étape 7 de la Vuelta Au lendemain d'une étape compliquée pour les favoris, les regards seront tournés vers les baroudeurs avec notamment Fred Wright qui semble plutôt en jambes sur les premières étapes et qui tentera de se montrer en attaquant de loin ou bien en sortant du peloton au cours de la seule ascension au programme. On peut également citer parmi ces coureurs capables de s'imposer ce vendredi le Français Quentin Pacher ou l'Allemand Niklas Arndt. Tout savoir sur l’étape d’aujourd’hui de la Vuelta Retrouvez toutes les informations concernant la 7ᵉ étape de la Vuelta 2022 Le départ sera donné de Camargo à 12h30 et l’arrivée aux alentours de 17h30 à Cistierna. Les coureurs parcourront 190 km Il y aura une seule difficulté répertoriée au programme, le col de San Glorio 22,4km à au km Un sprint intermédiaire aura lieu à 22 km de l’arrivée, à Las Salas. Crédit photo RTBF Résumés L’idée de la résurrection des morts est un des fondements essentiels de l’eschatologie musulmane. L’islam emprunte au monde sémitique le langage, l’imagerie et des concepts théologiques relatifs à la destinée future des morts tout en forgeant un certain nombre d’idées qui lui sont propres comme le barzakh ou les châtiments de la tombe ». À partir des données coraniques, à travers des ḥadîths et des écrits classiques al-Ghazâlî, ibn Taymiyya, al-Jawzîyya, cette contribution s’interroge sur la place de la résurrection dans l’eschatologie de l’islam, son vocabulaire, son déroulement et ses modalités. The idea of the Resurrection of the dead is a central teaching of Islamic eschatology. Islam borrows form the Semitical world the language, the images and theological concepts pertaining to the future destiny of the depaerted, while several properly Islamic concepts were wrought in the process, such as barzakhi, the punishment in the tomb ». Through coranic teachings, Hadiths and classical Islamic writings Al-Ghazali, Ibn Taymiyya, Al-Jawziyya, this paper questions the role of the Resurrection within Islamic eschatology, its vocabulary, its narrative and its modalitiesHaut de page Entrées d'index Haut de page Notes 1 Smith J. I., Haddad Y. Y., The Islamic Understanding of Death and Resurrection, Oxford, Oxford University Press, 2002, p. 65. On peut distinguer dans l’eschatologie musulmane des éléments coraniques balance, jugement, résurrection, paradis, enfer et ceux qui viennent de la tradition pont aṣ-ṣirâṭ, et supplices de la tombe, Diem W., Scholler M., The Living and the Dead in Islam Studies in Arabic Epitaphs, Wiesbaden, Harrassowitz, 2004, p. 115. 2 Galloway D., The Resurrection and Judgment in Kor’an », The Muslim World, 1922, vol. 12, p. 349. 3 Action de dresser debout », Kazimirski de Biberstein A., Le Dictionnaire Arabe-Français, Paris, Maisonneuve et Cie, 1860, vol. II, p. 841. 4 Godin A., Foehrle R., Coran thématique. Classification thématique des versets du Saint Coran, Paris, Al Qalam, 2004, p. 881-883. 5 Kâ’ma se lever, se dresser, se tenir debout, susciter, soulever, raffermir, établir solidement, redresser, rendre droit ce qui était courbé, corriger, ressusciter, diriger, surgir, être sur le point d’agir, entreprendre, s’arrêter. Kazimirski, Le Dictionnaire…, vol. II, p. 837-839 ; Badawi E. M., Haleem M. A. éd., Arabic-English Dictionary of Qur’anic usage, Leiden, Boston, Brill, 2008, p. 782-783 ; Dictionary of Holy Qur’ân, p. 471-474. Le terme apparaît essentiellement dans sa forme nominale 2, 85 ; 2, 174 ; 6, 12 ; 22, 69. 6 Baatha envoyer, imprimer une marche plus rapide à une monture, éveiller, tirer du sommeil, exciter, ressusciter, suivre quelqu’un, rendre clair, évident, être éveillé, être excité, couler, se répandre de la bouche d’un poète se dit des poésies, 2, 56 ; 2, 259 ; 6, 60, Kazimirski, Le Dictionnaire…, vol. I, p. 140 ;’Omar A. M., Dictionary of Holy Qur’ân, Hockessin, Noor, 2010 2e éd., p. 56 ; Arabic-English Dictionary of Qur’anic usage, Leiden, Boston, Brill, p. 99-100. 7 Našara déployer, ouvrir, étayer, étendre, répandre, disperser, disséminer, scier, couper, éloigner une maladie, reverdir, revivre, ressusciter 21, 21, Kazimirski, Le Dictionnaire…, vol. II, p. 1258 ; ’Omar, Dictionary of Holy Qur’ân, p. 563-564. 8 Vivre, redonner la vie, ressusciter 26, 81, 36, 12 ; 75, 40. Les écrits post-bibliques utiliseront l’expression hébraïque teḥiyyat ha-metim la reviviscence des morts » Sanhedrin 10, 1 ou en araméen Tg Os 6, 2 ; Tg 2 R 7, 4 ; Tg Ps 68, 10. 9 Rassembler, réunir, rassembler le genre humain au jour de la résurrection, ressusciter, Kazimirski, Le Dictionnaire…, vol. I, p. 432. 10 Weber E., Attestations de la notion de résurrection dans le Coran », Mélanges in memoriam Michel Allard, Beyrouth, Dar El-Machreq, 1984, p. 747-764. D’autres verbes peuvent être employés pour parler de la résurrection dhakhafa, ada, radda. L’auteur note un changement notable de vocabulaire au cours de la Révélation coranique et la disparition progressive de certains vocables. 11 Diem et Scholler, The Living…, p. 153-154. 12 L’hypothèse est proposée par Diem et Scholler, The Living…, p. 153. 13 Sur l’utilisation du terme âkhir dans le contexte du jugement voir Galloway, The Resurrection…, p. 350-351. 14 Weber, Attestations…, p. 749. 15 Pour la comparaison des textes relatifs à ce concept voir Masson D., Monothéisme coranique et monothéisme biblique, Paris, Desclée de Brouwer, 1976 2e éd., p. 698-703. Kiyāma », Gardet L., Encyclopédie de l’Islam, Bosworth C. E., van Donzel E., Lewis B., Pellat Ch. éd., Paris, Leiden, Maisonneuve&Larose E. J. Brill, 1960-2009, t. 5, p. 233-236. Gnilka J., Bibel und Koran. Was sie verbindet, was sie trennt, Freiburg im Breisgau, Herder, 2010 2e éd., p. 145-156. Wensinck A. J., A Handbook of early muhammadan tradition, Leiden, Brill, 1960, p. 205-206. 16 Qûm », Jastrow M., Dictionary of the Targumim, Talmud Babli, Yerushalmi and Midrashic Literature, Messachusetts, Hendrickson Puplishers, 2006, p. 1330-1332. Il ne faut pas oublier talitha qumi de l’Évangile de Marc 5, 41. 17 Les textes coraniques relatifs à l’au-delà sont présentés dans les différents ouvrages. Voir à ce sujet Monneret Les grands thèmes du Coran, Paris, Dervy, 2003, p. 296-381 ; Thyen Bibel und Koran. Eine Synopse gemeinsamer Uberlieferungen, Cologne, Böhlau, 1993. 18 Les deux corpus les plus importants sont les ḥadîths rapportés par al-Bukhâri mort en 870 et Muslim mort en 875. Houdas O., Marcais W. éd., El-Bokhârî, Les traditions islamiques, Beyrouth, 1903-1914, 1984. Harkat A. éd., Saḥiḥ d’El-Boukhari, Beyrouth, Saida, Al-Maktaba, Al-Asriyya, 2003 ; Aboud A. éd., L’authentique de Moslim, Dar-al-Kotob al-Ilmiyah, 2007. 19 Ce texte classique fut l’objet de très nombreuses traductions et de commentaires. En langue française, il a été traduit par Gautier L. éd.. Traité d’eschatologie musulmane, Genève, Bâle, Lyon, H. Georg, 1878. De nombreuses éditions de cette œuvre sont disponibles. Voir La vie après la mort en islam, Beyrouth, Paris, Albouraq, 2009. Il est surtout l’auteur de sa célèbre Iḥyâ’ ulûm al-din Reviviscence des sciences de la religion dont le livre 40 est consacré à la vie après la mort. Voir Winter T. J. éd., Cambridge, Bath Press, 1995. 20 L’âme après la mort, trad. de Milaiki S. , Lyon, Tawhid, 2011. 21 Les mystères de la tombe. Délices et supplices, trad. de Benghal Paris, Éditions de la Ruche, 2002. 22 Wolff M. éd., Muhammedanische Eschatologie. Nach der Leipziger und der Dresdner Handschrift zum ersten Male arabisch une deutsch Anmerkung, Leipzig, Commissionverlag von F. A. Brockhaus, 1872. The Islamic Book of Dead. A Collection of Hadiths on the Fire & the Garden, Ibn Ahmad al-Qadi, Diwan Press, 1977. 23 Ibn Taymiyya mort en 1328, Majmû’at al-fâtâwa, Al-Jazzar A., Al-Baz A. éd., Beyrouth, Dar al-Jil, 1997. Les fragments sont traduits dans La tombe et ses supplices, trad. de Riache A., Beyrouth, Paris, Albouraq, 2002 ; Ibn Abî al-Dunyâ mort en 894, Kitâb al-Mawt, The Book of Death Kitâb al-Qubûr, The Book of Graves, kinberg L. éd., Acre, Suruji Press, 1983 ; Harith Al-Muḥâsibî mort en 857, Al-bath wa al-nushûr, La Résurrection. L’ultime épreuve avant la demeure finale, Paris, Iqra, 2000 ; Al-Qurtubî mort en 1273, At-Tadhkirah. Fîaḥwâlil-mawtâ wal-âkhirah. The Remembrance of the Affairs of the Dead and Doomsday, Bedeir R., Ford K. éd., El-Mansoura, Dar Al-Manarah, 2004. 24 Le vocable arabe nafs ainsi que ruḥ gardent la même polysémie que leurs équivalents sémitiques hébr. nefeš, ruaḥ. Nafs désigne dans le Coran aussi bien la vie, l’être, que l’âme en tant que substance séparée du corps. Quant à ruḥ, le mot se réfère au souffle donné par Dieu, à l’esprit envoyé aux prophètes ou encore à l’ange. Dans la littérature post-coranique les deux vocables sont souvent utilisés de manière synonymique et désignent souvent l’âme séparée du corps. Voir Âme », Dictionnaire du Coran, Amir-Moezzi M. A., Paris, Bouquins, Rober Laffont, 2007, p. 44-46 ; Smith, Haddad, The Islamic Understanding…, p. 18-21, 56 ; Smith J. et al., The Understanding of nafs and rūḥ in Contempory Muslim Considerations of the Nature of Sleep and Death », Muslim World, 49, n° 3, 1979, p. 151-162 ; Calverley E. E., Doctrines of the soul nafs and ruḥ in Islam », Muslim World, vol. 33, 1943, p. 254-264 ; Chadda A., Les représentations de l’Au-delà chez les Arabes de la Jâhiliyya » et en islam, Paris, Édilivre, 2010, p. 62-66. 25 Al-Ghazâlî consacre plusieurs pages d’al-Durra à décrire la mort du croyant et celle de l’impie. La même scène est décrite de manière plus ou moins similaire par d’autres auteurs, voir al-Suyûṭî, al-Taymiyya, ibn Rajab al-Hanbali. Ces images renvoient aux Artes Moriendi de l’Occident médiéval et au motif littéraire de la mort du saint amplement présent dans les exempla ainsi que dans le ive livre des Dialogues de Grégoire le Grand. Selon certains ḥadîths, le diable, présent au lit du mourant, l’invite malicieusement à suivre un autre chemin que l’islam. Comme dans les Artes Moriendi, les récits musulmans sont pleins de mises en garde contre les tentations mondaines et surtout contre le doute, sentiment perçu comme le plus terrible au moment de la mort. Voir Al-Achqar O., La Petite Résurrection et les signes avant-coureurs de la Grande Résurrection, La foi islamique à la lumière du Coran et de la Sunna, 5/8, Riyadh, International Islamic Publishing House, 2007, p. 36-37. 26 Al-Barâ’ cité par ibn Taymiyya, p. 142. Une autre version se trouve chez al-Suyûṭî, Bušrâ, 3. 27 Macdonald J., Angel of Death in late Islamic tradition », Islamic Studies, t. 3, 1964. Angel of Death », Encyclopedia Judaica, vol. II, par. 952-956. Ange de la Mort », Dictionnaire Encyclopédique du Judaïsme, p. 68-69. 28 Le sens de la phrase reste obscur, Blachere R., Le Coran, Paris, Librairie orientale et américaine, 1949, p. 20. 29 Musc », Chebel M., Dictionnaire encyclopédique du Coran, Paris, Fayard, 2009, p. 332. 30 Rapporté par Muslim et repris par Ibn Taymiyya, Septième Fatwa, p. 151-152. 31 Macdonald J., The Twilight of the Dead », Islamic Studies, 4, 1965, p. 77-78. 32 Sinno A., Les fins dernières d’après fatawa responsa d’Ibn Taymiyya », dans Avon D., Rizk K. sous la dir., De la faute au salut dans l’histoire des monothéismes, Paris, Karthala, 2010, p. 123-132. 33 Al-Achqar, La Petite Résurrection…, p. 14. 34 Voir Barzakh », Dictionnaire du Coran, p. 114-119. Halevi, Muhammad’s Grave. Death Rites and the Making of Islamic Society, New York, Columbia University Press, 2007, p. 202-207. 35 Barzakh », Dictionnaire du Coran, p. 115. 36 Barzakh », Dictionnaire du Coran, p. 117. L. Halevi énumère de nombreuses différences entre les deux concepts, Muhammad’s…, p. 223. B. Carra de Vaux propose d’employer le terme “limbe” pour désigner cette notion et juge que le mot purgatoire » est inexact, Barzakh », Encyclopaedia of Islam, t. 1, p. 1103-1104. Selon Blachère, S. El-Salah réserve le terme chrétien limbes » à une autre notion coranique, celui de ’Arâf. Il y voit une région intermédiaire entre le Ciel et l’Enfer », La Vie future selon le Coran, Paris, Librairie Philosophique J. Vrin, 1971, p. 53. Purgatoire », Chebel, Dictionnaire encyclopédique p. 415-416. 37 Gardet L., Dieu et la destinée de l’homme, Paris, Librairie Philosophique J. Vrin, p. 239. 38 Wensinck Tritton A. S., Aḍhâb al-qabr », Encyclopédie de l’islam, t. 1, 192-193. Halevi, Muhammad’s…, p. 197-233. Gardet, Dieu…, p. 247-253. Les ḥadîths concernant le châtiment se trouvent dans la Sunna. Voir Saḥiḥ de Boukhâri 1369-1378, le Saḥiḥ de Muslim 439, 922, 925, 5115, 5117 4703, 6438, 6439, 6440, 6534, 6568, 6859 ; les ḥadîths 1073-1074, 3401 de Jami al-Tirmidhi, ainsi que 3196, 4735, 5071 d’Abu Dawud et d’autres compilateurs. Ils sont cités et commentés par de nombreux auteurs dont les théologiens classiques comme Al-Ghâzalî, Ibn Taymiyya et al-Jawziyya. Voir aussi dans le tafsîr Tanwir al-Miqbas min Tafsir Ibn Abbas 17, 13 ; 20, 124 ; 32, 21 ; 40, 11 ; 60, 13. Outre de nombreux ouvrages disponibles dans les librairies musulmanes, les fidèles peuvent écouter sur le net des récits terrifiants à propos de ces châtiments. 39 C’est pourquoi l’islam a condamné les lamentations funèbres, Macdonald, The Twilight…, p. 66-68. 40 Rapporté par Nassaï, Al-Achqar, La Petite résurrection…, p. 65. 41 Jawziyya, Kitâb al-Ruḥ, p. 71 ; ibn Taymiyya, Septième Fatwa. 42 Tirmidhi 3401, 3496, 3505, 3506, 3514, 3531, 3578, 3583, 3615. Bukhâri 2822, 2823. Muslim 6859. Ibn Taymiyya, Cinquième, Sixième et Septième Fatwa. 43 Diem et Scholler, The Living…, vol. I, p. 124-129. Les auteurs citent une des formes de la formule protége-le du châtiment de la tombe » wa-qihi aḍâba l-qabri. 44 D’où les demandes suivantes enregistrées dans les épitaphes élargis/ éclaire/refroidis cette tombe », Diem et Scholler, The Living…, p. 134-138, 150. 45 Sur ces débats voir Gardet, Dieu…, p. 249-251. Les mutazilites critiquaient également l’idée que le Paradis et l’Enfer ont été créés à l’origine du monde et soutenaient qu’ils seront mis en place après le grand fanâ’, Smith, Haddad, The Islamic Understanding…, p. 92. 46 Smith, Haddad, The Islamic Understanding…, p. 110-111. 47 Voir Wensinck A. J., Munkar wa-Nakîr », Encyclopédie de l’Islam, t. VII, p. 577-578. Macdonald J., The Preliminaries to the Resurrection and Judgment », Islamic Studies, 1965, vol. 4, p. 138-150. 48 Al-Achqar cite Tirmidhi, Sunan, livre VI, n° 1091, Al-Achqar, La Petite Résurrection…, p. 56-57, al-Ghazâlî en parle dans la Durra chap. 23-24, p. 20-21. Il évoque d’abord la figure de l’ange Roûmân cf. Kitâb Aḥwâl, chap. 15, qui a pour mission de scruter les interstices des tombeaux ». Il s’adresse au défunt en exigeant qu’il fasse un compte rendu de sa conduite en se servant de son linceul comme papier et de sa salive comme encre chap. 25. Dans Iḥyâ’, Chapitre I, II, VI, et surtout le chapitre VII. Ibn Taymiyya nomme les deux anges Quatrième Fatwa, comme beaucoup d’autres Kitâb Aḥwâl, ch. 15, al-Suyûṭî, Bušrâ, ch. 9 ; Ibn Rajab al-Hanbali, chap. 4. 49 Tirmidhi 1073. Repris par al-Suyûṭî, Bušrâ, chap. 9. 50 Macdonald remarque que la description de deux anges contient quelques similitudes avec l’imaginaire cosmique dans la description de l’Agneau du Nouveau Testament, Twilight…, p. 80. 51 Il s’agit peut-être de cette figure de l’ Ange exterminateur » connue dans les deux révélations antérieures Ex 12, 23. Voir la note de la sourate 93, 50 dans la trad. de D. Masson. Celui-ci semble être cependant plus lié à l’Ange de la Mort cf. supra. 52 Halevi, Muhammad’s…, p. 198-200. Ceci fut repris par al-Suyûṭî, Bušrâ, p. 55-59. Wensinck suggère que l’apparition des noms de deux anges serait le résultat d’un processus en quatre phases avec, au départ, l’idée d’une punition dans la tombe sans la présence de l’ange. La deuxième étape se caractérise par la présence d’un ange anonyme et la troisième par la mention de deux anges mais toujours anonymes, Munkar…, p. 577. 53 Gardet, Dieu…, p. 250. 54 Ibid. 55 Macdonald, Twilight…, p. 81. 56 Al-Achqar, La Petite Résurrection…, p. 60. Voir aussi ibn Taymiyya, Cinquième Fatwa et Jawziyya, Kitâb al-Ruḥ, p. 113-115. Selon le dit attribué au Prophète et rapporté par Abu Dawud 2515, comme les martyrs, les enfants iront au paradis. 57 Gardet, Dieu…, p. 251-252. 58 Goitein S. D., Jews and Arabs. A Concise History of Their Social and Cultural Relations, Mineola, Dover, 2005 3e éd., p. 188. 59 Husser Vie et non-vie dans l’Ancien Testament », Revue des sciences religieuses, 1999/4, p. 429-430. Johnston P. S., Shades of Sheol. Dead and Afterlife in the Old Testament, Downers Grove, Illinois, Apollos, Inter Varsity Press, 2002, p. 73-74. 60 Halevi Muhammad’s…, p. 225. L’auteur indique que les textes juifs contenant l’idée des souffrances subies dans la tombe sont aussi bien postérieurs qu’antérieurs à l’apparition de l’islam. 61 Macdonald, Twilight…, p. 58-59. 62 Il s’agirait ici d’un modèle connu dans l’Apocalypse de Jean. Dans ce texte, le premier jugement suivi de la résurrection est réservé aux saints, tandis que selon la tradition musulmane ce premier événement concerne le Prophète, les Archanges et les martyrs. Macdonad J., The Day of Resurrection », Islamic Studies, 5, 1966, p. 149. 63 Celle qui doit venir », selon Masson ; le jour inévitable », selon Kazimirski ; l’inévitable l’Heure qui montre la vérité », selon Hamidullah. 64 Rosenblatt S., Rabbinic Legends in Hadith », Muslim World, vol. 35, 1945, p. 239. 65 Gnilka, Bibel…, p. 145-147. 66 Gog et Magog », Dictionnaire du Coran, p. 370-371. Smith, Haddad, The Islamic Understanding…, p. 67-68. Filliu consacre plusieurs pages à ces figures apocalyptiques, L’Apocalypse dans l’Islam, Paris, Fayard, 2008. Voir les ḥadîths de Muslim 5128, 5130. 67 Cf. dans le Nouveau Testament et dans la littérature intertestamentaire Mt 24, 31 ; 1 Th 4, 16 ; 1 Co 15, 52 ; Ap 11, 15 ; 4 Esdras 6, 23 ; Sibylle 4, 174. 68 Les origines vétérotestamentaires de cette image sont évidentes. Le son du cor šôfar annonce la théophanie Ex 19, 16, 19 ; Ha 3, 7, sert à convoquer la communauté Nb 10, 1-2, retentit au moment solennel d’intronisation du roi 1R 1, 34 ; Ps 98, 6, annonce un jeûne Jl 2, 15, donne le signal au combat Jos 6, 4 ; 2 Ch 13, 12, sonne afin de réunir les Israélites dispersés parmi les nations Is 27, 13 et apparaît également dans le contexte eschatologique. Chez le prophète Joël 2, 1 ou chez Sophonie 1, 16 le son du cor qui retentira sur le Sion annonce le Jour de YHWH et les bouleversements cosmiques. Voir Masson, Monothéisme coranique…, p. 706-707. Macdonald, The Day of Resurrection…, p. 133 ; 155-157. 69 Des références relatives à Jérusalem se trouvent, entre autres, dans l’œuvre de Muqâtil mort en 765 et dans d’autres ḥadîths. Kister M., A Comment on the Antiquity of Traditions Praising Jerusalem », The Jerusalem Cathedra, vol. 1, 1981, p. 185-186. Sway M. A., The Holy Land, Jerusalem and Al-Aqsa Mosque in the Qur’an, Sunnah and other Islamic Literary Sources », The Meeting of Civilizations. Muslim, Christian and Jewish, Ma’oz M. sous la dir., Portland, Sussex Academic Press, 2009, p. 87-98. 70 Kister, A Comment…, p. 186. 71 Voir les débats sur ce lieu, Kuberski P., Boespflug Fr. préface, Le Christianisme et la crémation, Paris, Cerf, 2012, p. 99-103. 72 Macdonald, The Day of Resurrection…, p. 132-143. 73 Al-Achqar, La Grande Résurrection, La foi islamique à la lumière du Coran et de la Sunna, 6/8, Riyadh, International Islamic Publishing House, 2007, p. 40. 74 Saint Augustin affine la distinction traditionnelle entre les élus et les damnés en y incluant les tièdes non valde boni, non valde mali. 75 D’autres commentateurs décrivent les douze groupes de personnes qui sortent des tombes. Macdonald, The Day of Resurrection…, p. 159-163. 76 Saḥiḥ Boukhâri 1343-1344, 1346 ; Muslim 3484, 3518, 3519. Son corps n’a pas besoin d’être lavé Fiqh-us-Sunnah 4. 27-28 et il entre subitement au paradis. Selon d’autres traditions, le šahid aura le privilège de voir sa place au paradis, de ne pas subir les supplices de la tombe et d’être en sécurité le Jour du Jugement al-Tirmidhi, 1669. Il sera marié à 72 houris Tirmidhi 1669. Les martyrs seront comme les oiseaux verts accrochés au trône divin Abu Dawud 2514 ; al-Tirmidhi 1646, al-Jawziyya ou vivront dans les gosiers d’oiseaux verts al-Suyûṭî. Certaines de ces conceptions sont proches des perceptions chrétiennes relatives aux martyrs. Augustin écrit à ce propos à bien considérer, celui qui meurt pour la vérité, avec foi et gloire, se garde de la mort » La Cité de Dieu 13, 8. Les martyrs ressusciteront avec les traces de leurs blessures Ghazâlî. Voir Apocalypse 7, 14. Cook K. D., Martyrdom in Islam, Cambridge, Cambridge University Press, 2007, p. 116-134. 77 Ce jour est décrit dans de nombreuses pages du Coran, Weber, Attestations…, p. 750. Galloway, The Resurrection…, p. 365-367. 78 À propos de la même question dans le judaïsme, Kuberski, Le Christianisme…, p. 108-109. 79 Al-Muhâsibî, Al-bath p. 15 s’appuie sur ibn Abbâs. 80 Smith, Haddad, The Islamic Understanding…, p. 73. Macdonald, The Day of Resurrection…, p. 152-153. Selon Abû Layth al-Samarqandî, le premier animal à sortir de sa tombe sera la jument al-Burâq, texte cité p. 73-74. P. Ballanfat cite à ce propos le texte de Qurtubi d’al-Tadhkira qui décrit le moment de la rencontre entre al-Burâq et Muḥmammad, tous les deux fraîchement ressuscités, Les anges de miséricorde et châtiment. Eschatologie musulmane », Lenoir F., Tonnac sous la dir., La Mort et l’Immortalité. Encyclopédie des savoirs et des croyances, Paris, Bayard, 2004, p. 704. 81 Smith, Haddad, The Islamic Understanding…, p. 73. 82 Sinno, Les fins dernières…, p. 129 83 Jour du Jugement », Dictionnaire du Coran…, p. 454-456. 84 ṣirâṭ », Dictionnaire du Coran…, p. 842. Gardet, Dieu…, p. 320-321. Smith, Haddad, The Islamic Understanding…, p. 78-80. Le nom du pont n’est pas mentionné dans le texte coranique. Il trouve ses origines dans les conceptions du zoroastrisme et dans deux passages du Coran 37, 23-34 ; 36, 66. 85 Symbole de vie souvent évoqué dans le Coran, Chebel, Dictionnaire des symboles, p. 399. Il est comparé à l’eau de vie 32, 8 ; 77, 20. Le texte coranique n’évoque pas le terme noufta qui veut dire sperme. 86 Dall’Oglio P., Speranza nell’Islâm. Interpretazione della prospettiva escatologica di Corano XVIII, Milan, Marietti, p. 189-191. 87 Ce terme arabe a plusieurs significations poussière », terre », sol », tombeau », Kazirmiski, Le Dictionnaire…, vol. I, p. 194-195. Voir Toelle H., Le Coran revisité. Le Feu, l’Eau et la Terre, Damas, Institut Français de Damas, 1999, p. 232-233. 88 Dans ces deux passages de la sourate 17 le mot utilisé est celui de roufâ’t un objet cassé en petits morceaux », Kazirmiski, Le Dictionnaire…, vol. I, p. 893. Toelle traduit la phrase de la sourate 17 de la manière suivante Est-ce que, devenus os, os morcelés, nous serons ressuscités en une nouvelle création ? », p. 232. 89 D’où la signification de faiblesse, suggérée par Kazimirski. 90 Âpâr », The Dictionary of Classical Hebrew, Sheffield, Sheffield Phoenix Press, 2007, vol. 6, p. 515-518. 91 Bynum C. W., The Resurrection of the Body in Western Christianity, 200-1336, New York, Columbia University Press, 1995, p. 54. 92 Réunir », Rassembler après la séparation », Kazirmiski, Le Dictionnaire…, vol. I, p. 326. 93 Al-Achqar, La Grande résurrection…, p. 52. En fait, il s’agit ici d’une propriété des dépouilles saintes connue en histoire des religions qui n’est pas uniquement limitée aux trois monothéismes abrahamiques. Dans l’Islam, voir Cook, Martyrdom…, p. 118-119. Dans le judaïsme, voir Ginzberg L., Les légendes des Juifs, Paris, Cerf, 2006, vol. 6, p. 107. Dans le christianisme, Kuberski, Le Christianisme…, p. 172. Angenendt A., Corpus incorruptum. Eine Leitidee der mittelalterlichen Reliquienverehrung », Saeculum, t. XLII, 1991, p. 320-348. 94 Hyrtl J., Das arabische und hebräische Anatomie, Vienne, Wilhelm Braumüller, 1879, p. 165-168. Kuberski, Le christianisme…, p. 111-118. 95 Berešit Rabbah, Halevy E. E. éd., Tel-Aviv, Machbaroth Lesifrut, 1956 édition vocalisée Neṣ », Sokoloff M., A Dictionary of Jewish Palestinian Aramaic, The Johns Hopkins University Press, 1992, p. 358. 96 Le verbe nyṣ/nwṣ/nṣṣ étinceler », fleurir », pousser ». 97 Trad. de Maruani B. et Cohen-Azari A., Midrash Rabba, Paris, Verdier, 1987, coll. Les Dix Paroles. 98 L’authentique d’al-Bukhâri, L’éditeur précise qu’il s’agit de l’extrémité inférieure de la colonne vertébrale ». 99 Je tiens à remercier Ralph Stehly pour ces indications. 100 Chebel M., Dictionnaire des symboles, p. 315. 101 Eṣem », voir l’expression ani eṣemi moi-même », COHN M. M. éd., Dictionnaire Hébreu-Français, Paris, Larousse, Achiasaf, 2009, p. 537. 102 Aldeeb Abu-Sahlieh S. A., Cimetière musulman en Occident. Normes juives, chrétiennes et musulmanes, Paris, L’Harmattan, 2002, p. 141-147. Brahami M., Les rites funéraires musulmans. Entre textes et contextes », Fall K., Dime M. N. sous la dir., La mort musulmane en contexte d’immigration et d’islam minoritaire. Enjeux religieux, culturels, identitaires et espaces de négociations, Presses de l’Université de Laval, 2011, p. 47-49. Les verbes attestés dans le Coran signifient mettre dans la tombe » qubûr ou maqâbir présuppose[ent] la pratique de l’inhumation », Lavoie La légitimation religieuse du rite d’inhumation dans le Coran et la littérature du Proche-Orient ancien. Analyse historico-comparative », La mort musulmane…, p. 95. 103 Gnilka, Bibel…, p. de page Pour citer cet article Référence papier Piotr Kuberski, La résurrection dans l’islam », Revue des sciences religieuses, 87/2 2013, 179-200. Référence électronique Piotr Kuberski, La résurrection dans l’islam », Revue des sciences religieuses [En ligne], 87/2 2013, mis en ligne le 01 avril 2015, consulté le 26 août 2022. URL ; DOI de page